A little town north of you
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 [LIBRE] Il était une fois ...

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Elizabeth McLeod

Elizabeth McLeod


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MessageSujet: [LIBRE] Il était une fois ...    [LIBRE] Il était une fois ...  EmptyMer 31 Aoû - 16:35


Le temps était à l’orage, la chaleur et l’humidité rendant l’atmosphère pesante. Le moindre mouvement était compliqué à effectuer. De lourds nuages noirs s’approchaient et le tonnerre grondait dans le lointain. Mais la pluie rafraîchissante tant espérée se faisait encore attendre. Une jeune femme blonde, la vingtaine, s’affairait pourtant autour d’une piscine à la taille appréciable, enlevant feuilles et insectes de l’eau claire, s’essuyant le front à intervalle régulier. Sa peau pâle rougissait sous l’effort tandis que sa respiration se faisait sifflante.

Elisabeth grommelait contre ses patrons, ses insensibles vieux riches qui ne comprenaient pas qu’un être humain normalement constitué pouvait ressentir un certain inconfort dans cette situation. Une silhouette masculine, légèrement enrobée, surgit de la porte-fenêtre qui faisait face à la jeune femme, se dirigeant vers elle en se redressant et bombant le torse. Le maître des lieux. Ce vieux libidineux au regard pervers et à la main baladeuse était absolument ravi de vivre sous le climat chaud de la péninsule de Banks , forçant toutes les femmes qu’il croisait à s’habiller court. Ses yeux sautaient d’une croupe rebondie à un décolleté fourni sans s’arrêter. Dégoûtant.
« - Ma petite Lizzie, n’oublie surtout pas de mettre la bâche, il va pleuvoir. Lança-t-il à la jeune femme.
- Oui monsieur.
- Combien de fois devrais-je te répéter de m’appeler Douglas, mon ange ? susurra le vieux beau à l’oreille d’Elisabeth, lui caressant la cuisse et la prenant dans ses bras. »

La blonde s’extirpa de l’étreinte et s’éloigna, s’activant sur la borne activant la bâche électrique pour ne pas croiser le regard brillant de cet homme. Malheureusement, comme à peu près tous les jours, le mécanisme ne se mit pas en route. Soupirant, la jeune femme se résigna à se pencher par-dessus l’étendue d’eau pour attraper l’objet de son courroux. En tirant fortement pour déloger l’engin, Lizzie se déséquilibra, perdant tout appui stable. La chute arriva rapidement, au moment ou la blonde pensait qu’elle réussirait à l’éviter.

Sortant rapidement la tête de l’eau, Elisabeth s’agrippa au rebord en marbre blanc, se hissant à bout de bras pour sortir de la piscine. Bien qu’agréable vu la chaleur, le fait que ses vêtements lui collent maintenant au corps pourrait devenir gênant, au vu du regard concupiscent que Douglas lui jetait. Rejetant ses cheveux derrière ses épaules, la jeune femme se dirigea rapidement vers son sac, y prenant le gilet qu’elle avait préparé en prévision du temps menaçant. Sans un mot, elle s’empara de la perche posée près de l’eau et harponna comme elle le pu le bout de la bâche pour la tirer sur la longueur de la piscine. Puis, avant que le vieux libidineux ne puisse s’approcher d’elle pour tenter une nouvelle approche, la blonde attrapa ses affaires, salua la maîtresse de maison et son fils qui venaient d’arriver et se précipita vers sa voiture. Une fois installée, le moteur en route et les portières verrouillées, Lizzie se permit de souffler.

Ce n’était plus possible, il lui fallait un vrai travail, dans lequel elle ne risquait pas ce genre de comportement abusif, qui lui plairait surtout. De grosses gouttes s’écrasèrent sur le pare-brise, tirant la jeune blonde de ses rêveries. Démarrant rapidement, la jeune femme s’engagea hors de l’entrée de garage de la villa, se préparant à passer la grille lorsqu'un bruit de choc la fit sursauter et s’arrêter net.
« - Oh oh … »
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Louise

Louise


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MessageSujet: Re: [LIBRE] Il était une fois ...    [LIBRE] Il était une fois ...  EmptyMer 31 Aoû - 21:23

Louise titubait, tombant de fatigue, les pieds à vif. Personne ne lui avait jamais dit que sa vie allait devenir si… Bizarre. Elle était fatiguée. Fatiguée de ne rien comprendre, fatiguée d’avoir l’impression de devoir toujours se battre, fatiguée qu’on la prenne pour une folle.
Parce que c’était bien ce qui lui arrivait.

Pourtant, tout semblait écrit à l’avance. Elle se souvenait bien de ce destin tout tracé, prévu depuis sûrement avant même qu’elle ne naisse. Elle ne pouvait pas affirmer être ravie de devoir se plier à tant de convenances, et à tous ces carcans, cependant, ça avait tout de même quelque chose de rassurant. Et lorsqu’elle se plaignait, et affirmait vouloir avoir plus de libertés et pouvoir prendre au moins certaines décisions, et ne pensait tout de même pas à… ce qui lui arrivait.

Elle reprit son souffle, et se remit à avancer, plus lentement, observant la végétation autour d’elle, essayant d’éviter les ronces pour ne pas déchirer le bas de sa robe. Un bruit attira soudainement son attention, et elle entreprit de s’en approcher.
Sa marche dura bien dix minutes, avant que les arbres ne se raréfient, et qu’elle ne se retrouve face à un chemin de pierre. Du béton si elle ne se trompait pas. C’était ce en quoi étaient faites presque toutes les routes aujourd’hui….

La brunette n’entendait cependant plus le bruit étrange qu’elle avait appris à reconnaitre comme la circulation des voitures depuis sa chambre. Alors qu’elle se faisait cette réflexion, avançant sur la route en ne voyant qu’une seule bâtisse à perte de vue, l’objet du diable surgit et pila devant elle, la touchant sans  grande vitesse mais l’envoyant tout de même au tapis.
Sortant de l’habitacle, une jeune fille s’approcha d’elle, un drôle d’air sur le visage, à la fois inquiet, énervé et perplexe. Il faut dire que la différence entre leurs tenues était… Flagrant, remarqua Louise en grimaçant devant sa propre robe, dont le riche tissu tombait jusqu’à ses pieds. Elle avait espéré passer inaperçue jusqu’à son habitat, et y retrouver sa famille. Ou au pire chercher des indices pour comprendre où ils étaient passé avant qu’elle ne soit emmenée dans cet… établissement diabolique.

Cela dit, elle avait pour l’instant de plus gros problèmes puisque la blonde se penchait vers elle pour savoir comment elle allait et si elle avait mal. Devait-elle lui demander de l’aide ? Lui avouer la raison de son « accoutrement » et de son air perdu ? Ou allait-elle la renvoyer là d’où elle venait ?

Comment expliquer qu’à son réveil, il y a plusieurs mois, elle ne reconnaissait plus son environnement, et pensait qu’un sorcier lui avait jeté un mauvais sort, l’envoyant dans un autre monde ou dans le futur ?! Comment lui expliquer que sa famille et son environnement quotidien avaient disparus, ne laissa qu’un décor familier mais différent… comme… évolué ?

Et surtout, comment lui expliquer cela sans passer pour une folle à nouveau ? Elle ne voulait pas qu’on la renvoie dans ce que les autres appelaient « l’institut psychiatrique », mais qui n’était rien d’autre qu’un foutu asile ?! Elle avait cependant su prendre l’avantage lors de son séjour là-bas, lisant le plus possible pour se renseigner sur cette époque étrange. Et trouvant un moyen de se carapater en récupérant ses maigres possessions, se doutant bien que sa blouse blanche ne serait pas d’une grande discrétion.

Alors qu’elle s’apprêtait à parler, un jeune homme fit irruption dans leur champ de vision, un air contrarié sur le visage.

« Je te connais » lâcha Louise, repoussant ses longs cheveux châtains de devant son visage.
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Connor King

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MessageSujet: Re: [LIBRE] Il était une fois ...    [LIBRE] Il était une fois ...  EmptyMer 31 Aoû - 23:15


    Homent : C’est combien déjà pour un FaceTime?
    Petrine Sandgreen : 160$.
    Homent : Je procède au virement.

    Qu’est-ce que j’y peux, j’adore les suédoises. Elles ont des talents d’actrices qui n’existent pas dans nos contrées. Les américaines sont toutes les mêmes, trop bronzées, trop maquillées, trop sures d’elles. Petrine, elle, subvient aux besoins de son adorable petite famille en exposant son corps à des inconnus sur internet et en performant des actes sexuels en échange d’une rémunération. Je dirais jamais que Petrine est une prostituée, j’ai beaucoup trop de respect pour elle, pour ses petites culottes qui cachent à peine ses magnifiques fesses rebondies que je pourrais jamais toucher. Je dirais que c’est une bienfaitrice, capable d’atténuer les moindres maux, de recoller les morceaux de cœurs détruits, épuisés, à la simple force de ses muscles pelviens. On devrait faire d’elle une égérie, un super-héros des temps modernes. Je le lui dit souvent, parce que ça la fait sourire et que ça suffit à m’exciter. Parce que son sourire est l’un des plus particuliers qu’il m’est été donné de voir. Il lui manque une dent, à Petrine, juste sur le devant, une incisive, qui a volé en éclat le jour où son mari a découvert ses activités en ligne. Je m’imagine éjaculer sur son visage et puis lui entrouvrir les lèvres du bout des doigts pour regarder les gouttes de mon liquide séminal s’écouler devant cet espace obscurci, comme des grains de sable dans un sablier.

    Je regarde autour de moi et à travers la vitre, mes collègues s’affairent autour de mon alcôve, mon abri de verre, au sein même de Sunny Estate Investments, la titanique firme de mon père, de laquelle j’hériterai à sa mort, mais dont je n’ai aucun besoin, car l’argent ne sera vraisemblablement jamais un problème. Je m’étire exagérément sur mon fauteuil de cuir, jusqu’à ce qu’une notification enclenchant le mode vibreur de mon téléphone n’attire mon attention. Petrine a bien reçu mon paiement. Ma bouche se tord en un rictus satisfait tandis que je verrouille à nouveau l’appareil.

    Toc toc toc. Toc.

    Je tourne immédiatement la tête vers la gauche, par habitude, car c’est à cet endroit qu’apparaissent le plus souvent les visages hésitants de mes confrères lorsqu’ils ont une information à me faire parvenir. Mes yeux se posent sur le visage émacié de James, encore plus pâle que d’habitude, et pendant une fraction de seconde je songe à lui suggérer d’aller s’administrer des claques devant un miroir. Mais je sais qu’il y a plus urgent.

    « Combien de fois il va falloir que je le répète, c’est trois coups, puis deux. Pas trois coups, puis un. Qu’est-ce qu’y’a de compliqué là-dedans, éclaire-moi ? »

    « Monsieur King, je… »

    « Tut-tut-tut, recommence, je te prie. »

    Toc toc toc. Toc… Toc.

    Il s’exécute, visiblement réticent, mais assujetti, comme tous les autres. Je lui souris, mais pas assez longtemps pour qu’il s’en aperçoive.

    « Je… je peux ? »

    Je lui indique qu’en effet, il peut, d’un geste las de la main. Je me sens dores et déjà surmené.

    « Il y a un client qui nous a fait un chèque en bois, c’est déjà la deuxième fois, en moins d’un mois ! On ne fait que le relancer, monsieur, mais rien n’y fait, il dit qu’il ne sera jamais en mesure de payer mais continue de lancer des procédures d’achat et… »

    « Ahhhhhhhhw… » j’étouffe un bâillement, la main devant le bouche, par mesure de politesse. J’émet alors volontairement des bruits irritant à cause de ma bouche pâteuse, sèche de n’avoir rien eu à boire depuis bien vingt-cinq minutes quand je m’étais abreuvé au goulot de la bouteille d’un autre devant les réfrigérateurs de la cafétéria.

    « Désolé James, j’ai pas le temps d’écouter ça, il faut que je file. Laisse-moi… par exemple, un compte rendu détaillé sur le bureau, tu veux ? » je dis, en louchant outrageusement sur la montre en or massif lovée autour de mon poignet. Je prends pas le temps d’écouter ce qu’il bredouille ensuite mais des brides me parviennent inconsciemment, je crois qu’il s’indigne car je viens seulement d’arriver. Je lève les yeux au ciel en empoignant ma veste tandis que je me faufile au dehors. J’ai un rendez-vous.

    J’habite tout près, à quelques rues à peine, assez prêt pour me rendre au travail à pieds et ainsi éviter la pollution due à l’urbanisme. Je ricane à cette pensée, et puis j’entre dans mon Audi en claquant la portière. Je fais ronronner le moteur et m’envole pour les cinq mètres les plus galvanisants de mon existence. Je me gare à l’extérieur des grilles de la villa, parce que la garer dans le parking impliquerait qu’elle soit cachée aux yeux d’autrui et personne n’a envie de ça. Je détache ma ceinture et pêche mon téléphone qui jusque-là lestait la poche de mon jeans. Je le déverrouille en même temps que je quitte le véhicule et tout en marchant vers le portail, je lance un appel audiovisuel à Petrine qui y répond immédiatement. Elle tient le téléphone du haut de son bras tendu et se trémousse sur le lit, la poitrine découverte, les doigts d’une de ses mains affairés à pincer son mamelon droit dans un effort qui semble presque éprouvant. Je dis rien, je me contente de la regarder. De toute façon elle comprend pas grand-chose tant qu’on lui parle pas en suédois. Elle se met ensuite à marmonner des trucs, à soupirer dans le silence de son minuscule appartement pendant que ses gosses sont à l’école. Je sens ma propre inhalation s’accélérer, jusqu’à ce que je lève instinctivement les yeux de l’écran. Je me retrouve à égale distance de ce qui semble être une paysanne allongée par terre et de la domestique qu’a employé mon père dans le but officiel de garder la piscine saine et dans le but officieux de s’accoupler avec dans les règles de l'art.

    Petrine choisit ce moment pour se mettre à jouir crescendo, mon bras s’affaisse et je colle l’écran du téléphone à ma cuisse en espérant étouffer le son. Cela dit j’y mets pas beaucoup de cœur. Je connais pas vraiment l’embarras.  Je pointe la brune du doigt en fronçant les sourcils.

    « Qu’est-ce que c’est que ça ? On t’a déjà dit de pas ramener tes copines bourrées à la maison. Surtout pas le lendemain d’une soirée à thème… » je dis en grimaçant, car je déteste les soirées à thème, et aussi les filles qui ont trop de copines.
    Tout à coup la fille aux allures pastorales s’adresse à moi et sa voix se mélange à celle de Petrine qui crie mon nom. Je me dis qu’elle a eu raison de commencer sans moi, le temps c’est de l’argent. Je mets à imaginer machinalement que les cris proviennent de l’inconnue couchée au sol et je peine à masquer mon début d’érection.

    « Je te connais. » elle dit.

    Goguenard, je persifle sans même réfléchir.
    « Oui, comme tout le monde, c’est pas difficile de se servir de Google. Je peux savoir ce que vous faites toutes les deux ? »

    « Conorrrr ? » laisse échapper le haut-parleur de mon téléphone, alors que le r à la fin de mon prénom résonne légèrement roulé dans le silence qui enveloppe la scène.

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Elizabeth McLeod

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MessageSujet: Re: [LIBRE] Il était une fois ...    [LIBRE] Il était une fois ...  EmptyMer 7 Sep - 22:38

Ce n’était pas possible. Elle avait bien vérifié, personne ne se trouvait devant elle lorsqu’elle avait démarré, alors que venait faire cette fille, tout droit sortit d’un livre d’histoire. Ou d’une fête costumée qui avait mal tourné, plus probable. Soufflant fortement pour tenter d’évacuer le début de colère qui montait, la blonde sortit de sa voiture, se dirigeant vers l’accidentée, essayant d’afficher une mine quelque peu inquiète. Comme si elle avait besoin de ça, rester ici au risque que le gros dégueulasse qui lui servait de patron sorte et ne veuille la réconforter. Ou pire, la faire chanter ? ‘Fais-moi un câlin et je ne dis pas à la police que tu as foncé délibérément vers cette fille’

Il fallait vraiment qu’elle trouve un autre boulot, parce qu’à ce rythme là, elle allait finir par croire à une proposition indécente à chaque fois que Douglas King allait lui dire bonjour … Secouant la tête, elle se pencha sur la jeune femme.

Alors qu’elle s’enquérait de la santé de la jeune brune, un gémissement étouffé retentit derrière elle. Levant la tête, la blonde aperçu le fils de ses employeurs. Génial. Comme si la journée ne pouvais être plus horrible, voilà que cet imbécile prétentieux se pointait. Après une remarque pleine de morgue adressée à Elizabeth, ce dernier lança un regard à la brune allongée au sol et qui venait de parler. Elle ne comprenait plus rien.

« - Je te connais.
- Oui, comme tout le monde, c’est pas difficile de se servir de Google. Je peux savoir ce que vous faites toutes les deux ?
- Une sieste, ça ne se voit pas ? répondit Lizzie. »


Un gémissement plus puissant sortit du téléphone de Connor, associé à son nom, coupant la conversation alors que la blonde allait reprendre les hostilités. Levant les yeux au ciel face à ce comportement parfaitement dégoutant, Elizabeth tendit sa main à l’inconnue, toujours allongée sur le bitume. Attrapant sa taille pour tenter de la stabiliser, elle entreprit de la faire s’asseoir sur le siège passager de sa voiture.

« - Surtout ne te sent pas obligé de donner un coup de main, tu risquerais d’être utile à quelqu’un d’autre qu’à toi. Persifla la blonde. »


Son attitude était parfaitement ridicule, elle le savait. Mais de voir cet abrutit la laissait souvent au bord de l’hystérie. Ce mec était son cauchemar personnel depuis qu’elle avait emménagé à Akaroa. Beau, intelligent, se contrefichant complètement de l’avis et de l’opinion des gens sur son comportement, riche … Ce dernier point surtout la rendait dingue. Elle devait se saigner pour pouvoir payer ses études quand lui avait rejoint l’entreprise familiale dès qu’il en avait eu l’âge. Alors oui, Elizabeth était envieuse, jalouse … Et ne se privait jamais d’insulter ce fils à papa. Et depuis qu’elle travaillait pour ses parents, c’était encore pire. Elle le détestait autant qu’elle avait pu l’aimer au lycée. Heureusement que cette histoire était terminée, c’était tellement cliché …
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